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Sont considérées comme du harcèlement les (micro) violences répétées (paroles, gestes, comportements...) ayant pour but ou effet une dégradation des conditions de vie de la personne ciblée (anxiété, perte de confiance en soi, mal de ventre/tête...).
Le cyber-harcèlement est l’ensemble des violences répétées envers une ou un groupe de personnes via les outils numériques. Il peut prendre différentes formes : menaces, injures, insultes, exclusion de groupes de conversation, diffusion d’images...
Le harcèlement et le cyber-harcèlement constituent des délits punis sévèrement par la loi. Les harceleurs risquent 1 à 3 ans de prison et 15 000 à 45 000 € d'amende. Si le harcèlement est lié au milieu scolaire, les auteurs encourent jusqu'à 10 ans de prison et 150 000 € d'amende.
Bien entendu et malheureusement, on sait qu’en ligne les minorités et les femmes sont tout particulièrement ciblées. Mais qu’il soit en ligne ou pas, le harcèlement peut arriver à n’importe qui, que l’on soit grand, petit, fort ou pas.
L’harceleur peut utiliser différents moyens :
“Aimer” ou “liker” un commentaire, un contenu offensant ou haineux, aide à la visibilité du message, donne un sentiment de soutien et de validation à son auteur. C’est pourquoi on considère que cela participe aux actions de cyber-harcèlement.
Il en existe bien d’autres. On peut notamment parler d’actions comme le vol de compte pour les personnes jouant en ligne… Tous les moyens sont bons pour nuire à la personne.
Pour se protéger contre le cyber-harcèlement, il n’y a pas de méthode miracle. Cependant, de nombreux outils peuvent être utilisés pour l’éviter !
L’accompagnement des “publics vulnérables” dans cette partie de leur vie est essentiel. Il est important de créer un environnement de confiance dans lequel ils peuvent se réfugier et se confier s'ils sont confrontés à une violence quelle qu'elle soit.
Pour se protéger il faut analyser, comprendre et régler avec attention les paramètres de ses comptes et applications. Plusieurs plateformes ont mis en place des fonctionnalités pour aider à filtrer la haine en ligne et protéger ses données personnelles. Repérer comment signaler aidera aussi pour la suite !
Peu de mineurs indiquent leur véritable date de naissance lors de la création de leur compte, ce qui est contre-productif puisque les réseaux sociaux mettent une protection plus poussée et adaptée (filtrage de contenus, traitement des signalements plus rapide, etc... )
De bons gestes peuvent être observés, car être en ligne c’est aussi avoir une responsabilité sur ce qu’on y met.
Avant de poster, nous recommandons de B.I.E.N. réfléchir avant de publier (5 secondes). Est-ce que ma publication est :
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Les violences répétées, qu'elles soient en ligne ou non, peuvent avoir de forts impacts sur la victime. Même si on n'est pas toujours directement témoin des actes de violence sur une personne, on peut remarquer des changements d’attitude ou de comportement.
La liste des signaux d’alerte est longue et peut être retrouvée sur notre application, mais ils peuvent être :
Bien sûr, il se peut que pour d’autres raisons, le comportement change ; notamment, et certainement de manière plus brutale, à l'adolescence. Tous les signes de mal-être évoqués ci-dessus n'ont pas le même degré de gravité, et peuvent faire aussi simplement partie de l'évolution d'une personne.
Cependant, si on remarque plusieurs de ces signes chez quelqu'un, que son comportement a changé de façon durable (pour un adolescent, cela veut dire que le changement dure depuis plus de 15 jours), il se peut qu'il soit en situation de mal-être.
Si cela arrive, la première chose à faire est d’en parler à une personne de confiance (parent, professeur, psychologue, famille). Il est important de ne pas rester seul.
Les associations sont également là pour accompagner et soutenir les personnes souhaitant en parler. Elles sont accessibles en ligne comme avec Respect Zone, ou par téléphone en composant le 3018.
Voici la marche à suivre :
Plus on agit vite, plus il y a de chance que ça s’arrête. Plus on en parle, plus on se sent accompagné et moins il y aura de risque de cas graves.
On entend souvent qu’il suffit de se déconnecter pour ne plus être harcelé. Malheureusement, ce n’est pas en fermant les yeux, en se déconnectant ou en supprimant ses comptes sur les réseaux sociaux que le harcèlement va disparaître.
Cela peut aider temporairement, mais il faut en parler pour éviter que cela continue ou se reproduise. En ligne comme en physique, être harcelé, ce n’est pas normal, des personnes et associations sont là pour écouter et aider à y mettre fin.
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