Machines à pâtes : deux écoles
Il existe 2 versions de machines à pâtes, le laminoir traditionnel ou la machine à pâtes électrique.
Le laminoir nécessite la préparation de la pâte en amont, soit à la main pour les plus braves, soit grâce à un robot de cuisine. Il faut ensuite passer la pâte plusieurs fois dans le rouleau pour l’affiner. Une fois la pâte bien plate et lisse, on sélectionne le moule désiré. La machine à pâtes électrique est une véritable pépite car elle nous promet des pâtes fraîches en 10 minutes sans rien avoir à faire ! On met les ingrédients dans la cuve, on choisit la forme de pâtes que l’on veut et la machine s’occupe du pétrissage, du temps de repos et de l’extrusion des pâtes ! Un gros gain de temps pour les journées chargées, non ?
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Les critères à prendre en compte pour faire son choix
Plusieurs éléments sont à étudier, car sur ces machines on passe facilement du simple au double en matière de tarifs. Pour effectuer votre choix, prêtez attention à ces différents aspects :
- Le nombre de filières : de 4 à 8 en moyenne. Il s’agit des moules qui vont donner la forme des différentes pâtes. On retrouve en général les spaghettis et les tagliatelles (fines et grosses), les penne ou rigatonis, les lasagnes et le moule à ravioles. Il y en a pour tous les goûts et tous les formats.
- La matière de la vis d’extrusion : il s’agit de la vis qui extrait la pâte du réservoir pour l’envoyer sur la filière désirée. Elle peut être en plastique, en aluminium ou en inox.
- La capacité de la machine : de 250 g de farine (2 personnes) à 600 g (6 personnes).
- Les différents modes : certaines sont par exemple équipées d'un mode sans gluten ou d'un mode manuel.
- La présence (ou non) d’un écran électronique : il peut être pratique lorsque la machine dispose de plusieurs modes.
- L’option de pré-séchage : il s’agit d’un ventilateur inclus dans la machine pour empêcher les pâtes de coller entre elles à la sortie du tube.
- Les petits plus de certaines machines : un design compact, un réservoir de rangement pour les filières ou encore une balance intégrée.
Séchoir or not séchoir ?
Non, ce n’est pas indispensable si vous consommez vos pâtes immédiatement après la préparation. En revanche, si vous faites de grandes quantités ou que vous souhaitez les consommer plus tard, un séchoir sera bien plus pratique pour les faire sécher une à une et les conserver. Pour procéder, déposez vos pâtes sur les branches de votre séchoir à au moins un cm de distance chacune, pendant 12 heures minimum.
La conservation, parlons-en !
En fonction de leur composition, les pâtes ne se conservent pas de la même façon ni sur les mêmes durées. Je vous guide :
- Pâtes aux œufs : 24 heures au frigo ou 1 mois au congélateur.
- Pâtes sans œuf : on peut les conserver 3 mois sous vide ou dans une boîte hermétique, seulement si elles ont été bien séchées au préalable.
Est-ce rentable ?
Oui, même en choisissant une farine bio de distributeur et des œufs bios, faire ses pâtes est plus rentable que d’acheter des pâtes fraîches industrielles. J’ai effectué le calcul en fonction des prix des matières premières biologiques dans mon supermarché, et les 250 grammes de pâtes fraîches maison me reviennent à 0,54 €. En magasin, le paquet de tagliatelles fraîches de marque distributeur est à 0,91 € et 250 g de lasagnes fraîches de marque à 1,85 €. En dehors de l’aspect financier, il y a le côté très satisfaisant de manger ce que l’on a fait. On sait quels ingrédients sont mis dans notre préparation, c’est plus sain et plus ludique !
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